Quelles sont les pathologies consécutives à la prise du Mediator ? Etes-vous une victime du Mediator ?
Encore faut-il que la prise du médicament ait été suffisement prolongée, et qu'elle ait eu pour conséquence l'apparition de certains symptomes cardiaques et pulmonaires pour que vous puissiez prétendre à une indemnisation.
Quelles sont les pathologies consécutives à la prise du Mediator ?
- insuffisance aortique (la plus fréquente),
- insuffisance mitrale,
- insuffisance tricuspidienne de grade égal ou supérieur à deux,
- hypertension artérielle pulmonaire très capillaire.
Comment établir le lien de causalité entre la prise du Mediator et la pathologie remarquée ?
Le lien de causalité entre la prise du Mediator et la valvulopathie toxique repose sur la conjonction des éléments suivants :
- la prise du Mediator pendant au moins 2 mois consécutifs : l’exposition au médiator se prouve par la production des ordonnances émises par votre médecin,
- les échographies démontrant des lésions fuyantes de type restrictif, aortiques ou mitrales, mais rarement tricuspides,
- les actes chirurgicaux tels qu'une chirurgie valvulaire pour remplacer ou réparer une valve défectueuse,
- les analyses anatomo-pathologiques,
- cathétérisme cardiaque droit révélant une hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) NB : On parle de cathétérisme cardiaque droit parce qu'il explore les cavités cardiaques droites afin de mesurer les pressions de l'oreillette droite, du ventricule droit, de l'artère pulmonaire et capillaire pulmonaire.